La c.i.a. protège les réseaux pédophiles

La c.i.a. protège les réseauxpédophiles

 

 Publié le 13 juillet 2007 sur Indymédia


Les réseaux pédophilesavec des haut placés existent dans différents pays et pratiquent des acteshorribles similaires. Ci-dessous, on traitera successivement la Belgique,l’Australie et les Etats-Unis. Mais les pédophiles haut placés sont aussiactifs en Grande-Bretagne, en France, au Portugal etc. Pour ces hommes qui sontimpliqués, l’étouffement de leurs affaires réussit traditionellement par lesbesognes corrompus des pouvoirs juridiques et des services de renseignements.

B e l g i q u e

La disparition deStacy et de Nathalie, le 9 juin 2006, nous rappelle à la douloureuse épisode depédophilie en Belgique. Il y a à peine deux mois, Michel Nihoul était mis enliberté provisoire. Depuis lors, on dirait que les kidnappeurs ont repriscourage et veulent nous souvenir de leur influence. Il est improbable que Stacyet Nathalie seront retrouvées vivantes. D’autres filles comme Estelle sonttoujours introuvables. Les victimes des réseaux pédophiles sont abandonnées àleurs bourreaux. Surtout si notre appareil judiciaire-même paraît moralement etsexuellement corrompu.

En août 1996, le juged’instruction Jean-Marc Connerotte réussit, de façon héroïque, à sortir deuxenfants de la cave de Marc Dutroux. Dans son investigation, le juge suit lapiste des réseaux. Il veut examiner des frottis et des traces d’ADN sur les enfantsassassinés. Ses supérieurs ne lui laisseront pas faire. Pour une futilité,Connerotte est licencié et remplacé par un débutant. Non pas le réseaupédophile autour de Nihoul, mais Marc Dutroux doit être placé au centre del’attention. Quand on découvre que plusieurs témoins cruciaux au procès-Dutrouxsont décédés, il devient clair que la piste des réseaux devait être évitée àtout prix. Ont disparus dans un ordre chronologique :

FrancoisReyskens : début juin 1995, il disait avoir des informations sur ladisparition de Julie et Mélissa. Avant d’arriver au commissariat de police ilse fait écraser par un train.

Bruno Tagliaferro, unmarchand de quincaillerie et connaissance de Dutroux, fait savoir qu’il peutfournir de l’info sur la voiture qui avait servi à enlever Julie et Mélissa. Ildéclarait aussi posséder une liste de noms relatés à Dutroux. Le 5 novembre1995, on le trouvera mort apparemment décédé d’une crise cardiaque. Dur àcroire, selon sa femme Fabienne Jaupart, qui fait réaliser une autopsiesecondaire. Des prélèvements de sang auraient indiqués que son mari étaitempoisonné. Peu après, on la retrouvera morte sur un matelas moitié brûlé. Lematelas contient des traces de carburant.1 (milieu de lapage) La pisteessentielle à l’enquête — le trafic des voitures — est en suite compartimentéde façon efficace par le procureur général Anne Thilly. Qui ne s’épargnerapoint pour saboter la suite du procès.

Le 22 janvier 1996,Simon Poncelet, chercheur de police examinant la même piste d’escroquerie devoitures, est tué par balles. Son père souligne qu’il voit une connexion claireavec le procès-Dutroux.2

Le 5 avril 1998,Brigitte Jennart apparemment se suicide. Elle est la dentiste de Michel Nihoulet de sa femme Annie Bouty. Jennart est probablement le témoin décédé le plusimportant :elle en savait trop sur l’escroquerie pédophile du couple-Nihoulavec des réfugiés africains.3

Anna Konjevoda, en1996, se présente comme témoin dans la disparition des deux fillettes. La femmedit en savoir plus sur la connexion entre les kidnappings et le trafic devoitures à Charleroi. Le 7 avril 1998, on la draguera du canal de Liège. Uneautopsie prouvera qu’elle était asassiné par strangulation.source

Le 25 août 1995, GuyGoebels, qui examinait la disparition de Julie et Mélissa, se suicide —officiellement — avec son arme de service. Les parents des filles connaissentbien le chercheur et estiment qu’un meurtre est plus probable.4 Jean Marc Houdmont, connaissance deDutroux, meurt le 25 février 1997 dans un accident de voiture, en route versNamur pour délivrer son témoignage sur Dutroux.5 Et ce ne sont pas les seuls. Lire cet article pour apprendre qu’il y a encore plusde témoins décédés.

La plupart de cestémoins transmettait ses informations à la gendarmerie ou à la court dejustice, avant de perdre la vie peu après. La façon volontairement déficientedes services juridiques de traiter ces disparitions, et le silence quasimentcomplet des médias sur ces témoins décédés, sont accablants.

Pendant son apparitionau procès-Dutroux, un Jean-Marc Connerotte brisé résumait correctement que‘jamais auparavant avait-on gaspillé tant d’énergie à l’enrayage d’uneinvestigation’. La police l’alertait que des contrats était préparés pour’terminer’ les magistrats si nécessaire. Connerotte-même se faisait transporterdans une voiture pare-balles. Selon le juge, Nihoul profitait d’une certaineprotection et était hors d’atteinte.6

Que la piste desréseaux pédophiles fut étouffée sera confirmé par le témoignage d’une victimeconnue de pédophilie. Durant l’arrestation de Dutroux, Régina Louf reconnaîtMichel Nihoul à la télévision comme un de ses bourreaux.7 Selon elle, Nihoul jouait un rôlecentral dans l’organisation des Ballets Roses : des réunions aux années’80 où des filles mineures furent horriblement abusées par différentspersonnages. Elle témoigne que Michel Nihoul — ensemble avec Annie Bouty —avait tué une autre victime, Christine Van Hees, de façon rituelle. Elle décritexactement tous les détails du meurtre comme les investigateurs les avaientdécouverts.8 Régina connaît aussi d’autres victimesdu réseau comme Carine Dellaert, Catherine De Cuyper et plusieurs autresfilles.

Durant les sévices,Régina reconnaît des politiciens, elle nomme des juges haut placés, desofficiers de police et des hommes d’affaires. Les interrogations de Régina fontresurgir des noms comme Paul Van den Boeynants, Maurice Lippens, MelchiorWathelet, Wilfried Martens, des membres de la famille royale et différentsautres. En effet, durant l’investigation, Michel Nihoul avait à quelquesreprises nommé Paul Van den Boeynants comme participant aux partouzes.9 Nihoul réglait les fonds des campagnesélectorales de l’ancien premier ministre et côtoyait les mêmes milieuxneofascistes autour du CEPIC.10 Les interrogations originelles(choquantes) de Régina (pp. 8 à 1083), ainsi que celles de X2 (pp.1083 à1100)et de X3 (pp.1100 à1105), y inclus les noms et perversions des participants,ont transpiré sur l’internet.source

Que des notables citéspar leur nom étaient présents au partouzes ne signifie pas que tous ces hommessont des pédophiles cruels. Certains étaient leurrés par Nihoul afind’enregistrer leur présence près de mineurs d’âge sur photo. Les tactiques dechantage par Nihoul étaient inhérents à son organisation et étaient trèslucratives. Pour prouver qu’il ne bluffait pas, Nihoul avait essayé plusieursfois de régler une vente de tels photos avec des agences de presses étrangèrescomme Der Spiegel ou Canal+.11 Si Nihoul était vraiment en possessionde tels matériels sensibles, on peut comprendre pourquoi la piste de réseauxautour de sa personne fut étouffée. On a commis l’erreur de jouer à son jeu dechantage.

Ce qui n’est pointexcusable : la disparition à Liège de deux nouvelles filles indique queles réseaux pédophiles continuent leur travail invariablement. Il estrecommandable que les personnes qui se font plaisir avec de telles perversionsse regardent dans le miroir, et se réalisent qu’ils ont tort.

A u s t r a l i e

Ceci est aussi devaleur pour ces abuseurs d’enfants de l’autre côté du monde. Le Dr. ReinaMichelson est la directrice du Child Sexual Abuse Prevention Program (CSAPP) enVictoria, au sud de l’Australie. Depuis des années, elle est une combattantecouronnée pour les droits de l’enfant. Son histoire commence en 1995 quand ellesonne l’alarme sur des abus pédophiles dans un internat à Victoria et dans uncentre d’accueil à Melbourne. Aucune de ces affaires seront résolues.

Depuis lors, le Dr.Michelson rencontre régulièrement des victimes similaires qui témoignent surdes pratiques sadiques avec des enfants de 2 à 14 ans, sur des tournages defilms-x pédosexuels et même sur des meurtres d’enfants. Cette injustice datedes années ’80 et continue impunément jusqu’à ce jour.121314

Les victimesaustraliens de pédophilie citent ouvertement les noms des participants auxséances : des magnats des médias, des hommes d’affaires et plusieurspoliticiens sont impliqués. Personne ne sera poursuivi par la justice.

En Australie aussi,l’étouffement des affaires de pédophilie est extensif :

Le scandal àl’internat de Mornington — où au moins 19 enfants sont abusés — est totalementnégligé par la police de Victoria. Les instances officielles inviteront ni lesparents, ni les victimes à entrer un réquisitoire.15

La plainte en avril2002 contre un magnat des médias de Melbourne qui avait violé à répétition ungarçon de 3 ans (abus physique confirmé par le Royal Children’s Hospital’sGatehouse Centre) fut classé sans suite deux jours plus tard.16

La plainte, en mars2004, d’un victime de pédophilie des années ’80, contre une personnalité connuede la télévision, fut simplement détruit par la police de Victoria.17 Un enseignant de renommée pédophile àMelbourne donne toujours cours dans l’enseignement secondaire. Il n’a jamaisété puni, voir même interrogé.18

L’étouffement duréseau australien pédophile a tout à voir avec la complicité des services desécurité. Plusieurs victimes témoignent qu’ils ont été violés par des agents etofficiers de police même. C’est ce qu’on peut lire dans une lettre d’avril 2004envoyé à la CSAPP venant d’une femme qui témoigne :des fonctionnaires de la police de Victoria haut placés se servaientsexuellement d’elle dans une réseau de prostitution locale d’enfants ;elle est toujours intimidée par la police et craint d’être ’suicidée’. Le Dr.Michelson, elle aussi, n’est pas épargnée : on cambriole chez elle, unmembre de sa famille est menacé et elle-même est régulièrement physiquementintimidée.192021

On reconnaît le mêmephénomène en Belgique : Gina Pardaens, activiste des droits de l’enfantflamande, meurt dans un accident de voiture en novembre 1998. Avant sa mort,elle examinait la disparition d’enfants dans un réseau pédophile et avaitdécouvert de l’information sur le réseau de Nihoul. Les jours précédents à sonaccident elle fut intimidé à répétition au téléphone et suivi par une voiturede façon constante.source

En 1996, Marie FranceBotte, une activiste des droits de l’enfant wallonne mondialement connue, parlede protection de pédophiles haut placés. Fin 1998, madame Botte essaye soi-disantde se suicider en avalant un dissolvant. Son asbl est ébranlée sans cesse etdoit finir par fermer ses portes.source

L’abus navrantd’enfants en Belgique et en Australie indique comment les victimes depédophilie et les activistes du droits de l’enfant sont intimidés et menacéspar un appareil d’Etat. Si les chantages ou les intimidations s’avèrentinefficace, le réseau exécutif autour des pédophiles met en route des moyensplus lourds. On remarque que l’ordre qui est supposé protéger les victimess’active davantage dans la protection des accusés.

E t a t s U n i s

En 1999, Paul Bonacciinculpe des notables au Nébraska d’une série d’abus qu’il avait succombépendant les années ’80. Il inculpe et cite les noms de policiers haut placés,des hommes d’affaires, des médias, des membres de l’église et de l’orphelinat.Le républicain noir Larry King, manager du Community Federal Credit Union àFranklin, sera condamné à payer un million de dollars d’indemnisation.22

Ce procès, tout commeen Belgique et en Australie, démontre comment les représentants de l’Etatparticipent à l’abus des enfants et etouffent l’affaire pendant des décennies.Un thème récurrent est l’opportunité de systématiquement recruter des enfantsdans des écoles, des centres d’accueil ou des orphelinats, et de les’conditionner’ dès un jeune âge pour qu’ils acceptent les excès auxquels ilsdoivent succomber. Paul Bonacci en fut un malheureux exemple. Comme d’autresvictimes de pédophilie, il souffre d’ailleurs du syndrome d’identitésmultiples.

Le procès au Nébraskaouvre des veilles cicatrices. Une investigation du comité d’enquête à Franklinindique que l’abus des mineurs date de 1984, et probablement déjà d’avant. Onsoumet Lisa, une fille de Franklin qui était introduite dans le réseau depuisses quatorze ans, à un détecteur de mensonges ; son témoignage esttellement incroyable. Le détecteur indique que Lisa racontait la vérité. Elleraconte qu’elle fut transportée par Larry King, ensemble avec des garçons noirsmineurs, vers une partouze au Chicago, où elle avait entre autre reconnu lecandidat présidentiel et ancien directeur de la CIA George H.W. Bush. C’est ce qu’on peut lire dansune biographie renommée sur le président.23

Des articlesd’investigation du New York Times du 15 et 22 décembre 1988 avaient exposé eneffet que des mineurs, de Franklin à Washington, étaient obligé de fournir desservices sexuels aux pédophiles haut placés.24

Le 29 juin 1989apparaît en suite un article dans le Washington Times intitulé (ma traduction,ndla) : « Investigation de Prostitution Homosexuelle piègent des VIPs autour deReagan, Bush ».25 Dans cet article, on peut lire que desjeunes prostitués étaient importés dans la Maison Blanche pour en suite êtreabusé dans des fêtes vicieuses avec des politiciens, militaires et hommesd’affaires.

Craig J. Spence est unpersonnage central dans les scandales à Washington. C’est un lobbyisterépublicain homosexuel qui avait introduit des mineurs dans la Maison Blanche àau moins une occasion. Spence est une version américaine de Michel Nihoul. Danssa résidence secondaire, il s’occupait des orgies élitaires où un tas departicipants haut placés étaient discrètement filmés et enregistrés ; ceciparaît dans un article du Washington Times, le 30 juin 1989.26

Craig Spence auraitdit à un ami : « J’ai besoin de garçons et de filles pour mes fêtesavec des politiciens, avec des hommes d’affaires haut placés, ou d’autresindividus, bref : tout ce qui se présente. »27

Le lobbyiste-souteneurlaissait entendre qu’il serait finalement trahis par ce service secret et qu’ilmourrait probablement dans un suicide. Ce qui fut le cas.28 Intéressant à l’investigation cheznous des Ballets Roses et des Tueurs du Brabant est que cette pratique dechantage, selon Spence, était une opération de longue durée de la CIA où des call-boys et des mineurs d’âgeétaient systématiquement recrutés pour figurer dans des partouzes avec desinvités domestiques et étrangers. L’enregistrement des notables dans des scènescompromettantes s’avérait comme base de pouvoir pour les services derenseignements américains.

C o n c l u s i o n

Les actes sexuelsorganisés par les réseaux pédophiles, et dont je vous ai épargné les détails,sont d’une perversion inouïe. Les impliqués se livrent au viols, tortures, etmêmes meurtres de jeunes personnes. Les sessions sont filmés, parfois on crédes soi-disants snuff movies. Des invités sont piégés, filmés et seront chantéssi nécessaire. On constate régulièrement un rituel satanique. C’estbouleversant que non seulement ces actes sexuels malsains sont vraimentpratiqués, mais qu’ils cachent aussi une organisation bien huilée.

Notons que lesorganisateurs des partouzes en Belgique, comme aux Etats-Unis, sont liés auxservices de renseignements. Cette technique permettra aux derniers de chanterdes personnes de pouvoir de façon efficace. Durant la période des partouzes outre-Atlantiques,Michel Nihoul équipait systématiquement ses Ballets Roses de caméras. CommeCraig Spence, il tenait des liens proches avec des personnages néofascistes ausein de la Sûreté d’Etat. Durant la même période, ces membres de la Sûretéd’Etat étaient impliqués dans l’organisation des Tueries du Brabant et des CCC Les Tueurs duBrabant : le plus grand hit de la CIA

Conclusion : encomparant les actions des réseaux pédophiles en Belgique, en Australie et auxEtats-Unis, on constate que les services de sécurité et de renseignementparticipent activement à l’organisation des réseaux élitaires pédophiles, àl’étouffement de leur existence en temps de crise, et à l’intimidation et l’assassinatéventuel de témoins encombrants.

 

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