JUSTICE ET MEDECINE : Le Couple Infernal ?

JUSTICE ET MEDECINE : Le Couple Infernal ?

30 septembre 2010

By B-C Verdi

Les rapports entre médecine et justice sont à la fois nécessaires et à haut risque. Les deux institutions sont en crise, en décalage par rapport aux problèmes sociaux réels que traverse notre société : la médecine s’avère souvent un instrument de contrainte et d’inégalité, tandis que les acteurs politiques tendent, en matière judiciaire, à réduire la prévention à une répression anticipée. Les deux institutions sont aussi, conjointement et de plus en plus, dans des missions de surveillance : réseaux d’alerte, de délation, de contrôle techno-centralisé.

Le médecin confronté à l’institution judiciaire peut se trouver du côté des experts, sa position peut être ambiguë : dénonciateur légitime de maltraitance, il peut être amené à marginaliser à son insu des milieux déjà défavorisés ; délateur de déviance, il participe par là même à des formes de normalisation sociale ; ou encore médecin auxiliaire de justice, sa position est aussi sujette à caution, comme le montre en particulier le domaine de l’expertise psychiatrique. Du côté des accusés, les médecins sont confrontés à une judiciarisation croissante des pratiques médicales, doublée d’une juridiction d’exception qui redouble la justice ordinaire : celle de l’Ordre des médecins. Une telle judiciarisation n’accroît nullement la qualité des soins, mais place au contraire le médecin en position perpétuellement défensive.

Mais le médecin est aussi convoqué dans les systèmes punitifs dans une position à risque : dans les locaux de police lors des gardes à vue, où la position du médecin est offerte à toutes les ambiguïtés de la relation au système policier. Dans le système carcéral, où les conditions de la détention soumettent prioritairement le patient prisonnier au pouvoir pénitentiaire. Enfin, la médecine est aussi liée aux procédures punitives de médicalisation des châtiments : castration chimique, chantage au soin ou à la prison, injonction thérapeutique.

Enfin se pose la question de l’encadrement des pratiques médicales par le pouvoir législatif, dans les cas de l’avortement, de l’euthanasie ou du statut juridique du corps humain, où l’alternative entre autorisation et interdit se heurte à la réalité des demandes et des pratiques, et nécessite sans cesse de repenser la loi et les rapports troubles entre légalisation et pénalisation, contrôle et commercialisation.

Médecine et justice, instruments d’une politique, se rejoignent parce qu’utilisées conjointement à des fins de contrôle social. Peuvent-elles se rejoindre plus positivement dans une réflexion commune, sur les risques de leur instrumentalisation, le cadrage à assigner à leurs interventions, les alliances qu’elles peuvent nouer et les refus qu’elles doivent concrètement opposer pour se mettre au service d’une exigence authentique de justice sociale ?

ON PEUT LEGITIMEMENT EN DOUTER !

PRAGMATISME POLITIQUE

LA TECHNIQUE DU HARCELEMENT

1° Le harcèlement psychologique et professionnel

– La technique de base : une rumeur calomnieuse et diffamatoire est associée aux opérations noires, aux opérations blanches, aux opérations de propagande.

2° Le harcèlement physique et psychologique

– La base de cette stratégie opérationnelle consiste en l’utilisation couplée d’opérations noires avec les opérations décrites ci-dessus.

3° Grâce à la rumeur, la culpabilité est acquise

4° La diabolisation

-Elle permet de désigner la victime comme bouc émissaire et la met, face à une telle accusation, dans une position de culpabilité.

L’UTILISATION DE LA RUMEUR

En préalable (plusieurs mois avant le début de l’action) :

1) Prévoir une stratégie d’utilisation de supports de l’information
2) Prévoir une propagande sur un thème porteur

Eléments qui doivent être présents sur le terrain (dès le début de l’action) :

1) Il faut que dans le support soient présents des éléments qui puissent catalyser la rumeur ; donc que la personne provoque de par son comportement ou son mode d’être « la jalousie/envie ou la peur » il faut qu’elle soit :

soit une notoriété ou un personnage public,
soit différente,
soit dans une forme de « supériorité » qui renvoie les autres dans « l’infériorité »
soit dans une grande vitalité et une grande transparence

Donc un support aux fantasmes

2) Le climat doit être propice au développement de la rumeur
3) Le milieu doit être conservateur et reprocher à l’autre d’être différent
4) L’autre ou les autres doivent se sentir inférieurs
5) Décupler les sentiments vengeurs, de colère, de peur de l’autre afin de lui faire perdre toute objectivité

La diabolisation est enfin rendue possible grâce à la rumeur qui a généré les fantasmes de chacun, et plus cette rumeur qui a généré les fantasmes de chacun, et plus cette rumeur dévoile en cachant plus elle est source de fantasmes.

POUR RENFORCER LA RUMEUR IL FAUT UTILISER LA VICTIME ET LA POUSSER STRATEGIQUEMENT

1)Penser que tout le monde est au courant
2)Faire un démenti (ainsi la rumeur à contrario confortée)
3)Augmenter la pression des groupes (travail, loisir, famille, cercles privés…)
4)La pousser à porter plainte sans l’assistance d’un avocat à la police, qui a déjà une conviction du fait de la rumeur, les forces de police ne sont d’emblée plus neutres, en effet la police donne ses conviction aux magistrats instructeurs qui gardent bien souvent la même ligne directrice

Ainsi selon l’historien Richard Plant, la propagande comme la rumeur, va chercher des éléments « haineux » dans la population pour les activer.

Extrait de cours de l’école de Guerre :

« … sur les buts de l’utilisation du triple modèle opératoire et du triple harcèlement :

1)Les trois buts fondamentaux des opérations psychologiques sont les suivants :

a)Affaiblir la volonté de la cible (mises en place d’attaques contre la cible ou des personnes-cibles susceptibles de devenir les complices de la cible),
b)Renforcer les sentiments de loyauté des personnes cibles-amies,
c)S’assurer le soutien des personnes non engagées.

Extrait de cours (guerre et contre-espionnage industriel) : « La contre-information est donc différente des techniques de désinformations employées par les services spéciaux mais elle répond aux même contraintes et requiert les mêmes qualités que l’attaque par l’information : renseignement préalable, maîtrise de mécanismes psychologiques et psychosociologiques, maîtrises des principes et techniques de communication (y compris publicitaires), connivence avec les médias de masse, etc… C’est la raison pour laquelle toutes préventions contre une attaque insidieuse par l’information est ouverte suppose la connaissance et la maîtrise des techniques offensives de guerre de l’information. »

Par le Docteur Erick Dietrich


La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des

hommes de bien. Edmund Burke

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